Pour les amoureux de civilisations lointaines et de légendes épiques, je vous propose des circuits sur mesure axés autour de la découverte de cultures anciennes et de leurs rites.
Depuis la si mystérieuse civilisation de l’Île de Pâques, à la culture des Incas palpable dans le Nord-Ouest de l’Argentine, en passant par la forte identité du Peuple Mapuche en Patagonie et les indiens Yámanas du bout de la Terre de Feu, les légendes, mystères et autres découvertes ne manqueront pas de rythmer votre voyage. Voici quelques exemples de découvertes de cultures anciennes que je vous propose, sachant que bien d’autres sont possibles et dans d’autres régions que celles présentées ci-dessous.
Communautés Guaraní en Argentine
Le peuple Guaraní
Les Guaraní, peuple de Misiones, au Nord-Est de l’Argentine. Toutes les communautés Guaraní, parcouraient les villages ou « tekuas » en langue guarani, prêchant le message de l’arrivée de profonds changements. Or ces villages s’affrontaient entre eux dans une permanente recherche de l’État de Aguyé, et pratiquaient le cannibalisme entre eux. Ces karaí ne faisaient partie d’aucun village en particulier, mais étaient Panguaranís. Leur message était donc unificateur.
Cent ans plus tard, avec l’invasion espagnole, arrivent les jésuites dont le message chrétien rivalise directement avec celui des karaí. Bien qu’étrangers ils amènent aussi un message unificateur. Surtout, ce qui jouera un rôle très important, les Guaraní qui acceptent de vivre avec eux sont automatiquement protégés par les lois du puissant roi d’Espagne.
En effet, en 1556 les espagnols avaient introduit dans ces régions le système de l’encomienda, par lequel chaque encomandero s’engageait à évangéliser et à sortir de la barbarie un certain nombre d’Indiens qui, en retour, devaient se mettre à son service. C’était un système d’asservissement impitoyable. De ce fait les rapports d’abord amicaux entre les Européens et les Indiens se modifièrent. Les révoltes se multiplièrent et atteignirent une grande violence en 1580, rendant la région ingouvernable. Pour sortir de ce bourbier, les espagnols firent appel en 1585 aux Jésuites.
Simultanément, l’expansion constante du front hispano-portugais, et la menace réelle d’esclavage que cela représentait, amena un grand débat interne chez les chefs Guaraní entre les partisans de l’alliance jésuitique, de façon à obtenir la protection de la couronne, et les « durs » qui préféraient l’affrontement. Ce sont donc les jésuites qui furent en réalité utilisés par les Guaraní, afin de maintenir leur modèle ou mode de vie. Le modèle politique Guaraní était prêt à être occupé par les jésuites.
Civilisations Incas en Argentine
Les Vallées Calchaquíes
Je vous propose de parcourir une partie du chemin des Incas depuis Les Ruines de Quilmes « Las Ruinas de Quilmes » jusqu’à la Quebrada de Humahuaca. Ce site est le plus important de la civilisation Incas en Argentine. Le site est de toute beauté et se trouve au Sud des Vallées Calchaquíes « Valles Calchaquíes », un endroit incroyable de 520 kilomètres de long. D’ailleurs, ces vallées et montagnes forment des paysages considérés comme étant les plus beaux d’Argentine.
Les Calchaquíes, une haute culture indigène, ont maintenu une guerre de 100 ans contre les invasions Espagnoles connue comme les guerres Calchaquies. La Quebrada de Humahuaca est une zone aride et de grande beauté au niveau des paysages et très riche culturellement : Purmamarca, où se trouvent Cerro de los Siete Colores « Colline des Sept Couleurs », Maimará, Tilcara et Humahuaca.
La Quebrada « La Faille » fut déclarée Patrimoine Culturel et Naturel de l’Humanité en juillet 2003 par l’UNESCO, pour ses paysages merveilleux et villages qui conservent nombreux vestiges précolombiens et coloniaux. Je peux vous organiser des circuits sur plusieurs journées.
Communautés Mapuches
Le peuple Mapuche
Lors de votre voyage en Argentine et/ou Chili, vous aurez sûrement l’occasion d’approcher certaines communautés Mapuches. Les Indiens Mapuches vivent principalement dans les zones rurales de la région de l’Araucanía ainsi que dans la région des Lacs et la région métropolitaine (autrement dit la capitale, Santiago du Chili).
Originaires des Andes chiliennes, ils ont propagé leur culture aux tribus Het et Tehuelches, de la Pampa à la Patagonie argentine, entre les 18e et 19e siècle. Ni les Incas, ni les Conquistadors ne réussirent à les soumettre.
Vers 1880, l’Argentine et le Chili entreprirent des guerres de conquête contre les Indiens Mapuches et Patagons, qui vivaient au sud du continent dans des régions incontrôlées et difficilement pénétrables.
Ces guerres d’extermination qui firent des dizaines de milliers de morts parmi les Indiens, poursuivaient aussi un autre objectif : l’accès à la « bi-océanité ». Le Chili voulait s’ouvrir sur l’Atlantique par le Sud et l’Argentine sur le Pacifique, là aussi par le Sud. Les croyances du peuple Mapuche sont basées sur le culte des esprits des ancêtres, des esprits et/ou éléments de la nature. Ces esprits ne correspondent pas à des « Divinités » comme on pourrait l’entendre dans le monde occidental. Malgré le nombre d’Êtres présents dans leurs croyances, ils n’ont jamais érigé de panthéons à leur image comme c’est le cas dans d’autres civilisations d’origine andine.
Cultures anciennes de l’Île de Pâques
Les Moaï et l’Île de Pâques
L’Île de Pâques est une île du Chili. Elle prit son nom lors de sa découverte par l’explorateur hollandais : l’Amiral Jacob ROGGERCEN qui l’aperçu le soir du dimanche de Pâques le 5 avril 1722. Il la nomme PAASCH EYLANDT, littéralement : Île de Pâques.
Il y a environ 300 moaï sur l’île de Pâques, mais ce chiffre peut varier considérablement en fonction des différentes études, entre ceux à terre, ceux qui ne sont pas finis, les brisés et ceux qui sont enterrés. En effet, bon nombre d’entre eux ont été mis à terre lors des multiples guerres tribales qui ont jalonnées l’histoire mouvementée de cette petite île balayée par les vents et les flots.
La matière première de ces gigantesques statues qui recouvrent l’île est avant tout le basalte qui provient du volcan Rano Raraku dont le cratère est aujourd’hui envahit par les joncs
Les fonctions des Moaï restent mystérieuses. Certains y voient des fonctions religieuses : des statues dressées en l’honneur de dieux, idoles gigantesques dédiées à la prière et à l’adoration. Ces statues étaient peut-être là dans le but de protéger ces habitants des guerres, d’étrangers, d’esprits malfaisants, du climat ? toutes les hypothèses qui iraient dans le sens de la protection sont possibles. Seraient-ils là pour veiller sur l’île ? Ou bien sont-ils des monuments dressés en l’honneur des morts ? Ce qui est important de savoir à leur sujet, c’est qu’ils sont tous tournés vers l’intérieur de l’île, dos face à la mer. Il existe toutefois une exception, c’est le Ahu Akivi, un alignement de 7 Moaï qui regardent en direction de la mer, le regard toujours vers le ciel, on les surnomme régulièrement « ceux qui regardent les étoiles ».
Leur physique aussi a soulevé bon nombre de questions, car ils n’ont pas les caractéristiques physiques des polynésiens. Ils ont des nez aquilins, des lèvres fines, des fronts hauts et de la barbe. C’est pour cela que beaucoup pensent que l’île à subit deux vagues de migrations, l’une venant de Polynésie et l’autre d’Amérique du Sud, probablement du Pérou. De plus, le chignon rouge pourrait symboliser une couleur de cheveux rousse répandu dans certaines tribus sud-américaines.
Culture précolombienne
Chemin des Incas
Le territoire de Salta a été habité par des peuplades de différentes origines depuis le temps de la culture précolombienne dont l’influence est encore très présente. Vers l’an 1000 av. J.-C. s’y sont installés des peuples agricoles, des bergers et des potiers.
Au 15e siècle, la région est dominée par les Incas et le territoire fait partie du Collasuyo, l’une des quatre régions – dans lesquelles l’Empire Inca était divisé – connue comme la Tahuantisayo. L’influence de l’Inca fut remarquable dans plusieurs aspects, imposant même leur langue : le Quechua.
Il existe un important réseau de chemins incas dans La Vallée Calchaquí et « La Puna ». Entre les montagnes nous pouvons y trouver plusieurs sentiers qui font des zigzags et qu’auparavant formaient un vaste réseau routier qui communiquait tout l’empire. Plusieurs d’entre-eux conduisent aux Sanctuaires « Santuarios » qui se trouvent dans les hauts sommets andins et en les parcourant vous profiterez des paysages magnifiques !
Archéologie dans les Andes
Les enfants du Llullaillaco
En mars 1999, il s’est produit l’une des trouvailles la plus importante dans le domaine de l’archéologie de haute montagne ; il s’agit de momies de trois enfants appartenant à la civilisation Inca enterrés avec une variété de plus d’une centaine de différents objets. Cette trouvaille archéologique a eu lieu au sommet du volcan Llullaillaco, à 6 700 m d’altitude.
Il s’agit d’un très important « Sanctuaire de Hauteur » où il se déroulait un rituel dit « Capucocha ». Cette trouvaille peut être connue et visitée au Musée d’Archéologie de Haute Montagne (MAAM) qui se trouve au centre ville de Salta au Nord-Ouest de l’Argentine ; nous proposant un voyage de 500 ans pour voir, comprendre et connaître une culture toujours présente.